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Daniel Pennac

Tout en racontant l’enfance du très inquiétant futur Pépère, le redoutable tueur de Terminus Malaussène, Daniel Pennac ouvre au lecteur les portes de son atelier et nous révèle comment naît un personnage, comment travaille l’auteur, quelles sont ses sources d’inspiration. Pennac tresse en virtuose les fils de la fiction et de l’autobiographie.



Mon assassin n’est pas un Pennac de plus, c’est tout Pennac dans un roman. C’est le portrait de l’assassin que l’auteur cherche en lui depuis qu’il a conçu Pépère, le redoutable tueur de Terminus Malaussène. C’est aussi le portrait de toutes les personnes réelles devenues les personnages principaux de la tribu Malaussène. Tout en racontant l’enfance du très inquiétant futur Pépère, Daniel Pennac ouvre au lecteur les portes de son atelier et nous révèle comment naît un personnage, comment travaille l’auteur, quelles sont ses sources d’inspiration. Car ces personnages, qu’on croyait le produit d’une imagination débridée, sont aussi réels dans la vie du romancier qu’ils nous paraissaient fictifs dans les Malaussène. De la fille de l’auteur à sa femme, en passant par ses amis les plus anciens et les plus proches, le lecteur découvre que les personnages de Pennac sont en réalité personnes de chair, de sang, de durée, de sentiment et d’intimité. De Julie à la reine Zabo, en passant par Jérémy ou Thérèse Malaussène, tous plus vrais que nature. Pourtant, avec Mon assassin on ne lit pas un récit autobiographique mais bien l’histoire palpitante de «l’enfant Lassalve» en train de préparer le premier coup de ce qui deviendra une magistrale carrière de maître chanteur et d’assassin. Pennac tresse en virtuose les fils de la fiction et de l’autobiographie, pour écrire le roman le plus vivant qui soit.



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