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Étienne Kern

Étienne Kern vit et enseigne à Lyon. Il est l’auteur de plusieurs essais littéraires remarqués, ainsi que d’un roman, Les Envolés, couronné en 2022 du prix Goncourt du premier roman et traduit dans plusieurs langues.



 

« Tous les jours, à tout point de vue, je vais de mieux en mieux »: tel est le mantra de la célèbre méthode Coué… Voici l’incroyable histoire de son inventeur, Emile Coué, père de la pensée positive et du développement personnel.

« Ils disent qu’il aura bientôt soixante-six ans et qu’il ne les fait pas. Ils disent qu’il a les mains calleuses, les ongles sales. Ils disent qu’en Amérique, les sermons des pasteurs le comparent à Gandhi, à Einstein, à Lénine. Ils disent aussi qu’il est célèbre et c’est vrai. Il a écrit, un peu. Pas un roman, pas des poèmes. Un petit volume qu’on trouve encore parfois en librairie : La Maîtrise de soi-même par l’autosuggestion consciente. Il y promet la santé, le bonheur, la confiance, l’allégresse. Partout, d’un continent à l’autre, des disciples se réclament de lui et des malades murmurent son nom dans des prières. Pour le reste, sa vie est comme la nôtre, avec ses jours banals et ses jours qu’on n’oublie pas. Il a été enfant. Il s’est marié. Il a perdu son père et sa mère. Il a vu certains rêves s’étioler et d’autres prendre forme. Il a vu son corps vieillir. C’est un homme, avec ses désirs, ses angoisses. Il s’appelle Émile Coué. »

Des foules l’ont acclamé. Des milliardaires lui ont tapé sur l’épaule. Les damnés de la terre l’ont imploré. Aujourd’hui, son nom nous fait sourire, tout comme celui de son invention : la méthode Coué. Singulier destin que celui d’Émile Coué, obscur pharmacien devenu célébrité mondiale, tour à tour adulé et moqué. La vie meilleure retrace l’histoire de ce précurseur du développement personnel qui, au début du XXe siècle, pensait avoir découvert les clés de la santé et du bonheur. Un homme sincère jusque dans sa roublardise, qui croyait plus que tout au pouvoir des mots et de l’imagination. Avec ce roman lumineux aux accents intimes, Étienne Kern rend hommage à ceux qui cherchent coûte que coûte une place pour la joie.



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